http://www.sophiepouille.com/

 

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Les Ignorants, bd chez Futuropolis de Davodeau ©Futuropolis édition 2011

Les Ignorants

Un auteur de BD partage le quotidien d'un vigneron au cours d'une année entière de travail des vignes. Et il lui fait découvrir l'univers de la BD. Une histoire humaniste pleine d'enseignements.

L'histoire : La scène se passe chez Richard Leroy, vigneron dans la région angevine. Etienne Davodeau propose un deal au vigneron : il travaille avec lui pendant des mois dans sa vigne, et en retour Richard partage ses secrets, explique à l'auteur de BD comment on fabrique du vin. Etienne, de son côté, initiera Richard à la BD, lui fera rencontrer des auteurs, visiter les lieux de la création d'un album. L'initiation croisée débute par la taille des pieds de vigne, en plein hiver : le premier contact entre le scénariste dessinateur et le métier de terrain de son ami vigneron. S'ensuit une patiente découverte mutuelle entre deux hommes habités par une même passion et une authenticité préservée. Etienne taquine Richard, qui refuse le désherbage chimique et pratique la biodynamie. Richard dégomme sans vergogne les auteurs culte que son ami admire. Tout au long de l'année, de la taille à la mise en bouteille, les deux amis découvrent chacun un monde nouveau. Humilité nécessaire pour appréhender un univers inconnu, mais aussi franchise et réactions à chaud sont au rendez-vous. Et patiemment, page après page, un album de BD se construit pour raconter tout cela.

Mick Léonard
24 octobre 2011

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http://www.arcadja.com/auctions/fr/private/suzzoni_romain/oeuvres/10675/0/

De face, les épaules tombantes, le personnage du premier plan, à la tête minuscule, occupe la presque moitié du tableau ; dans sa main gauche, fine, une bouteille.

 

A sa gauche, deux autres personnages : une femme, un homme : ils paraissent effacés entre la lumière venue du bar et la présence massive de l'homme en premier plan.

 

A gauche, derrière eux, déjà dans un lointain étrange, un couple semble s'embrasser ou se faire des confidences : ils sont devant une grande fenêtre ou la porte d'entrée ( ?), il est difficile de leur assigner une position précise.

 

L'effet de perspective en zigzag, combiné aux bruns du lavis, produit cette impression fantastique d'une scène captée au travers d'une étroite ouverture.

 

La force de ce tableau réside dans ce violent face à face entre les personnages et moi-même. Force psychologique.

 

Force provenant de l'immobilité résignée, lointaine ; de la presque disparition des visages, de l'impression physique éprouvante du premier personnage. Et, cette sensation d'une parfaite étanchéité : tout se déroulant en vase clos.

 

Ces personnages sont là comme pour manifester quelque chose qui ne peut pas avoir lieu, une rencontre, une victoire...

 

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RESUME
Dans une petite ville du Kansas, en 1928, Deanie Loomis et Bud Stemper sont deux élèves du collège, très épris l'un de l'autre. Ils essaient de garder leur affection sur un plan intellectuel, ils répriment leur besoin physique.
Deanie a une mère autoritaire qui lui interdit d'avoir des relations avec les hommes. Le père de Bud, Ace stamper, est un riche propriétaire de puits de pétrole alors que celui de Deanie n'est qu'un petit actionnaire. Ace Stamper règne en despote sur sa famille et réussit à convaincre Bud de faire ses études à Yale, pendant quatre ans, avant de songer au mariage avec Deanie.
Bud a une pneumonie, après s'être rétabli, le désir le tenaillant, il accepte les avances de Juanita, une camarade de Deanie peu farouche. Furieuse, Deanie s'offre à lui. Il résiste à sa passion et déséquilibrée, la jeune fille tente de se suicider. Elle est conduite dans un hôpital psychiatrique où elle est soignée pour troubles nerveux. Plusieurs drames arrivent à Bud. Sa soeur nymphomane, Ginny, meurt dans un accident de voiture et Ace stamper ruiné par le krach financier d'octobre 1929 se suicide.
Bud quitte Yale et se marie avec Angelina, une jeune serveuse italienne de New Haven dont les parents tiennent un restaurant. Quant à Deanie, guérie, elle quitte la clinique où elle est tombée amoureuse d'un autre malade, Johnny Masterson, médecin à Cincinnati. Elle se rend dans sa ville natale pour annoncer à sa mère qu'elle va se marier avec lui. Puis, en compagnie de deux anciens camarades de collège, elle rend visite à Bud, cultivateur, marié et père d'un enfant, qu'elle revoit sans amertume et quitte définitivement. 

 

Réalisateur : Elia Kazan

Scénario : William Inge
Sortie : USA 10 octobre 1961 / Paris 23 mars 1962

DISTRIBUTION
Natalie Wood...Wilma Dean "Deanie" Loomis
Warren Beatty...Bud Stamper
Pat Hingle...Ace Stamper

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Romain Gary (1914-1980)

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"Très publique, l'œuvre de Gary est coulée dans une langue claire, aérée, énergique comme dans certaines pages d'Hemingway et inspirée comme dans celles d'un Kessel. L'écrivain va droit au but, pour atteindre à coup sûr son lecteur." (Jérôme Garcin, Dictionnaire de la littérature française du 2Oème siècle (Albin Michel))

Personnage aux multiples facettes : écrivain, diplomate, cinéaste, héros de la " France libre ", Romain Gary confesse son penchant pour les " farces et attrapes " : marionnettiste, montreur de personnages ambigus, inventeur de fables à double sens, cœur sensible et sourire moqueur, " clown lyrique ", il manie les ficelles du métier en se tenant à distance pour juger de l’effet produit, se plaisant à étonner et à séduire. Il a poussé l’art du prestidigitateur jusqu’à se donner secrètement un double, cet Emile Ajar que couronne un prix Goncourt, faisant de Gary le seul écrivain à avoir deux fois reçu cette récompense sous des noms différents.

Né le 8 mai 1914 à Wilno, en Lituanie, Romain Gary est élevé par une mère qui place en lui de grandes espérances. " Cosaque un peu tartare mâtiné de juif " il arrive en France, à Nice, à l’âge de 13 ans, fait son droit, s’engage dans l’aviation, rejoint la " France libre " en 1940, termine la guerre comme compagnon de la Libération et commandeur de la Légion d’honneur.

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claude barraud, peintre

 
Claude Barraud est née à Bergerac en 1939.

Elle étudie la Peinture à la Grande-Chaumière avec Jean Aujame,
la gravure à l'atelier Goetz, la mosaïque et l'art mural aux Beaux-Arts
de Paris.
Participe au salon d'Automne, aux prix Friesz et Fénélon jusqu'en 1970
et à la création de la Fondation Soulac-Médoc.
Après avoir régulièrement exposé en galerie dont la Galerie du Fleuve
(Bordeaux), elle décide en 1982 de présenter son travail dans des lieux
atypiques (chais, anciennes prisons...) dont la vocation première n'est
pas d'être des lieux d'exposition mais avec lesquels une complicité de
regard se noue.
Son travail se développe par séries, inscrites dans une durée de deux
à trois ans: la forêt(83-et85), mimosas(86-88), zone portuaire(88-90),
crues et assec(93-95), les saisons de la vigne(96-98), itinéraires palmiers,
hortensias en bleu de Lectoure(02-03), le pré des zones humides(03-04),
zone portuaires(05), l'odeur du magnolia(2006-2009).
et se nourrit des réalités quotidiennes du terroir dans lequel elle vit
depuis trente ans: le Médoc

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Titre original : Really the blues
Préface d’Henri Miller, qui a écrit en quatrième de couverture : "Je voudrais que des millions d’hommes lisent ce livre et reçoivent le message qu’il porte."

Un livre tout à fait étonnant. En apparence c'est un livre pittoresque, violent, très amusant et très triste. En profondeur, c'est encore mieux que cela : un document irremplaçable sur les racines du jazz (sa sociologie), sa signification d'art prolétarien, d'expression populaire d'une certaine classe d'hommes.
C’est tout Chicago et New York des années vingt, les États-Unis de la prohibition et de la crise économique, qui surgissent de ces pages où Mezz Mezzrow dit sans fard sa rage de vivre et son amour jamais affaibli – malgré la misère, la drogue et la prison – pour le jazz et les Noirs.
L'auteur : Mezz Mezzrow
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Milton Mesirow, plus connu sous le nom de Milton « Mezz » Mezzrow, clarinettiste et saxophoniste, né à Chicago le 9 novembre 1899, décédé le 5 août 1972.
Il a laissé une biographie, Really The Blues (publiée en 1946), qui eut l'honneur d'une préface par Henry Miller et fut traduite en français, sous le titre La rage de vivre, par Marcel Duhamel et Madeleine Gautier, la secrétaire d'Hugues Panassié (le créateur de Jazz Hot, qui était un grand ami de Mezzrow). Il y décrit, dans le détail, quarante ans de la vie du jazz aux États-Unis et, plus rapidement, certains épisodes de l'importation du jazz new-yorkais en Europe.
Américain d'origine juive, né dans une famille de la petite bourgeoisie, il éprouve dès son adolescence une passion absolue pour les afro-américains et leur musique. Cette passion fera de lui le « pont » entre les jazzmen noirs et blancs. Emprisonné pour trafic de drogue, il exigera d'être placé dans la section des noirs - et créera un orchestre à l'occasion.
Familier des musiciens noirs de blues et de New-Orleans, il consacre une part essentielle de son énergie à tenter de maintenir le style original du jazz, allant jusqu'à enregistrer, en studio, deux prises successives des mêmes compositions : l'une dans le style du jour, la suivante dans le « vieux » style New-Orleans.
Il est un des tout premiers jazzmen à fonder, dès 1933, un orchestre mixte (musiciens noirs et blancs).
Il est probablement aussi le premier à assumer, dans son autobiographie, un statut de « mauvais garçon » : séjours en prison, consommation intensive, puis vente de marijuana (si surprenant que ce soit, ce n'était pas un délit à l'époque de la Prohibition). Les pages où il décrit ses sensations la première fois où il joue « sous influence » auraient donné même à Herbert von Karajan l'envie d'essayer. Mais il tombe dans l'opiomanie, l'alcoolisme... Il décrit également, de façon impressionnante, comment il se débarrasse de ces « démons » et relance sa carrière.
Son succès relatif, comparé à ceux d'un Sidney Bechet ou d'un Louis Armstrong, lui inspire la justification suivante : « Si je joue moins bien, c'est que je ne suis pas engagé aussi souvent... »
Remarquable mélodiste, il est le compositeur de standards célèbres tels Gone Away Blues, Really The Blues ou Out Of The Gallion.
Mezz Mezzrow, New York, 1946 (photo : William P. Gottlieb)Mais l'essentiel de sa contribution à la musique enregistrée réside sans doute dans son activité pédagogique, dans les deux domaines du rythme et de l'harmonie. Si ses instruments habituels sont la clarinette et le saxophone (alto ou ténor), il apprend aux batteurs de ses orchestres le style ancien (il maudit dans son autobiographie l'invention de la cymbale « Charleston »), et montre aux instrumentistes les lignes mélodiques propres à mettre en valeur le soliste - qu'il n'est pas toujours.
Discographie[modifier]The King Jazz Story Vol.1, Storyville (Le meilleur de Bechet-Mezzrow) avec Cousin Joe
Milton "Mezz" Mezzrow à la Schola Cantorum : Ducretet-Thomson 300 V 010. 33 tr/min.
Blues with Bechet : Sidney Bechet et Mezz Mezzrow. Guilde Internationale du Jazz J.1257. 33 tr/min.
Bibliographie[modifier]Really The Blues (recueilli par Bernard Wolfe) (1946) traduit bizarrement par La Rage de Vivre en 1950 par Marcel Duhamel et Madeleine Gauthier.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mezz_Mezzrow

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LAURENCE LEBLANC

 

http://www.laurenceleblanc.fr/

 

   
 

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